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Avant-match ESTAC - EA Guingamp - 16ème journée de L1


Chaque semaine, un supporter adverse viendra nous parler de son club, de notre club, du match à venir et de plein d'autres choses, histoire de prendre le pouls dans le camp adverse.

Par le biais du projet de @LaFranceFoot, j'ai l'opportunité d'échanger avec 19 autres supporters de L1.

Cette semaine, c'est Franck, membre des @RoudBoys qui répond à mes questions.

 

 

"L'ESTAC restera à jamais gravé dans ma mémoire."

 

 

 

Pour commencer, quelle image as-tu de l'ESTAC ? Que penses-tu de notre club ?

 

D'un point de vue tout à fait personnel, et je parle donc en tant que Franck plus que Roud Boys, l'ESTAC restera à jamais gravé dans ma mémoire parce que vous étiez l'adversaire de mon tout premier match à Roudourou (voir feuille de match en bas de page), un match absolument crucial puisque c'était celui du maintien à la dernière journée. Spéciale dédicace à Toto Heurtebis qui décide de se manger un rouge alors que tous les changements étaient faits afin de nous faciliter la fin de match. Donc vous serez toujours associés à un bon souvenir guingampais.

 

 

Comment juges-tu le parcours de l'En Avant jusqu'à présent cette saison ?

 

C'est... compliqué. On est sur une lente pente glissante depuis janvier 2017, et on ne semble pas arriver à s'accrocher et à se remettre dans le bon sens. Surtout à l'extérieur où on à environ 127 défaites cette saison. Donc, ouais, compliqué, c'est le bon mot.

 

 

Quels sont les points forts et les points faibles de ton équipe ?

 

Le point fort - ou point le moins faible - c'est peut-être notre gardien qui, après une passe de deux ou trois matchs compliqué, semble retrouver la forme. Ça ou notre capacité à marquer sur le peu d'occasions potables qu'on a. Le point faible, c'est notre incapacité à relancer la balle proprement quand on est en phase défensive. Et on l'est souvent. Ça explique sûrement certaines choses.

 

 

C'est quand même dingue quand on y pense: Guingamp, ville de 8000 habitants avec un club pérenne en professionnel. Comment expliquer un tel phénomène, une telle ferveur autour de ce club ?

 

C'est particulier, faut l'avouer, mais ça vient de toute la Bretagne à chaque match. C'est bien plus que "le club de Guingamp." Après, les valeurs du club font que beaucoup s'y retrouve et accroche. Et les résultats et exploits qui se répètent au fil des décennies font que c'est qui plait indéniablement et qui se trouve un peu aux antipodes de ce que les gens peuvent ne pas aimer à Rennes, Brest ou Lorient...

 

 

Plusieurs joueurs ont fréquenté nos 2 clubs par le passé et actuellement. Mamadou Samassa (formé à Guingamp) et François Bellugou qui sont dans notre effectif ainsi que Denis Petric (arrivé cet été) et Jonathan Martins Pereira qui évoluent actuellement sous vos couleurs. Que pensez-vous d'eux à Guingamp ?

 

Pour commencer, sur Mamad', il bénéficie d'une cote d'amour absolument exceptionnelle chez nous. Personne n'oublie qu'il a été un élément moteur de nos deux montées. En plus, c'est un gamin du club. S'est passé ce qu'il s'est passé, une grosse exclusion, une blessure et Lossl s'est installé à sa place et était indéboulonnable. Pas de tristesse de le voir partir chez vous car on était tous d'accord qu'il méritait beaucoup mieux que de rester moisir sur un banc et ça fait plaisir de le voir s'épanouir chez vous.

Ensuite, JMP était chez nous avant d'aller chez vous et de redevenir. Là aussi, il est intouchable aux yeux des supporters avec ce but en finale de Coupe de France.

Concernant Petric, il semble sympathique mais on n'a pas encore vu grand chose de lui, certainement pas assez pour juger en tous cas.

François a été un pilier au milieu dans le meilleur comme le pire, il était de la descente en 2010 mais il a aussi été des deux remontées et de la Coupe de France en 2009 même si techniquement il ne l'a pas remportée. Il restera donc indubitablement dans l'Histoire du Club.

 

 

Dernière question, un prono pour samedi ?

 

On a absolument besoin de renouer avec la victoire globalement mais aussi et surtout à l'extérieur. Un 1-0 à l'arrache comme il y a deux ans, on signe AB-SO-LU-MENT.


Source: www.lfp.fr